Batman One Bad Day – Le Sphinx (VF)

Batman One Bad Day Le Sphinx
Date de Sortie
17 mars 2023
Scénario
Tom King
Dessin & couleurs
Mitch Gerads
Editeur
Urban Comics
La note de ComicStories
7

DC Comics a décidé de lancer une collection d’histoires courtes autour des vilains de Batman intitulée One Bad Day. C’est Tom King et Mitch Gerads qui l’inaugurent en s’intéressant au personne d’Edward Nygma alias Le Sphinx.

Le modus operandi du criminel implique d’ordinaire de nombreuses énigmes mais cette fois-ci, le scénariste choisit de prendre le contre-pied en imaginant une intrigue où aucun indice ne semble avoir été semé.

Tom King installe, au travers d’une alternance de scènes passées et présentes qui se répondent, une véritable tension issue d’une sorte de course poursuite entre Nygma et Batman. Habilement construit, le récit propose des séquences de dialogues dont le scénariste a l’habitude, avec malheureusement leurs travers classiques faits de longueurs dans l’usage d’échanges verbaux qui tournent un peu à vide. C’est dans les scènes plus dynamiques que le scénariste parvient à créer tout l’intérêt de son histoire. Remarquablement mise en image par Mitch Gerads, ces séquences flirtent par moment avec le trouble et la folie d’un Dave McKean.

Comme il en est de coutume dans nombre de ses récits, Tom King se plonge dans la psyché du personnage et parvient plutôt bien à rendre celui-ci glaçant. Au jeu du chat et de la souris, la fin, attendue, est réussie, notamment de par sa mise en scène.

La collection proposera les récits de 72 pages au prix de 15 €, ce que l’on pourra trouver, même dans une période d’augmentation générale, un peu raide.

Malgré ses défauts habituels, Tom King propose une histoire habilement construite qui offre une plongée dans la psyché de Nygma, au travers d’un jeu du chat et de la souris, remarquablement illustrée par un Mitch Gerads en grande forme.

7
Points forts
Mitch Gerads, en grande forme
Une vraie tension
Tom King prend le contre-pied du personnage d'Edward Nygma
Points faibles
Quelques longueurs
Le prix, quand même