Les contes de la Umbrella Academy – Tu pues la mort ! (VF-Delcourt)

Les contes de la Umbrella Academy - Tu pues la mort !
Date de Sortie
25 août 2021
Scénario
Gerard Way & Shaun Simon
Dessins et couleurs
I.N.J. Culbard
Editeur
Delcourt
La note de ComicStories
7.5

Après la déception du tome 3 de la Umbrella Academy, trop confus et peu palpitant, nous voilà replongés dans l’univers créé par Gerard Way pour une mini-série spin-off autour de Klaus, personnage qui est capable de communiquer avec les morts, qu’il scénarise avec Shaun Simon et dont les dessins sont confiés au très bon I.N.J. Culbard (Wild’s End, Brink) !

Des années avant les premiers épisodes du tome 1, les différents qui opposent Klaus et le Dr Hargreeves sont devenus si importants que ce dernier décide de renvoyer Klaus du manoir. Le jeune homme n’imagine pas alors toutes les péripéties auxquelles il va devoir faire face.

Gerard Way et Shaun Simon entrainent le personnage dans une aventure fidèle à l’esprit de la série. Déjantée, décalée, parfois alambiquée, l’odyssée de Klaus s’appuie parfaitement sur les caractéristiques du personnage : son pouvoir de communication avec les morts et son addiction aux drogues, ainsi que sur son aspect désinvolte et rebelle.

Les auteurs imaginent une galerie de personnages particulièrement croquignoles tels une actrice hollywoodienne fanée, un singe malfrat vampire en quête de sa femme défunte, un mafieux angoissé ou encore un écrivain décédé que Klaus croise lors de ses voyages hallucinés dans le « vide ».

Tous ces protagonistes venus d’ailleurs se télescopent dans une aventure qui accumulent les situations drôles et farfelues pour former un puzzle final un peu tiré par les cheveux et qui s’avère, malgré tout, assez anecdotique à la fermeture du livre.

De son côté, I.N.J. Culbard produit un univers graphique onirique très efficace de son trait rond cartoony et de ses couleurs irréelles. Ses designs de personnages et ses décors fonctionnent parfaitement avec le ton décalé du récit. En rien tape-à-l’œil, sa mise en page rythme remarquablement l’histoire.

 

« Tu pues la mort » se révèle distrayant grâce à un univers décalé et une partie graphique inventive tout en demeurant au final relativement anecdotique.

7.5
Points forts
Un univers toujours déjanté
Des personnages et des situations décalés
Les dessins irréels et cartoons de I.J.N. Culbard
Points faibles
Une histoire au final relativement anecdotique