Le premier tome de Lightfall avait marqué par sa féérie graphique et la fraicheur de ses personnages. Tim Probert entraine une deuxième fois le lecteur dans son monde tout autant lumineux qu’inquiétant, dans les pas de Béatrice et de Cad, le Galdurien.
L’Oiseau Kest, Destructeur du soleil, s’est emparé de la dernière flamme et menace de faire disparaitre la lumière de la planète Irpa. Béatrice et Cad se doivent la sauver et partent à la recherche de l’esprit des eaux, censé leur fournir des réponses.
Dès les premières pages, Tim Probert plonge de nouveau ses lecteurs dans la magie de son univers fortement teinté des mondes d’Hayao Miyazaki où bêtes féroces et majestueuses côtoient personnages cocasses et rocambolesques. La tonalité qui donne dans l’épique comme dans l’humour et l’émotion est la recette subtile optée par l’auteur.
Plutôt que dans un déroulé relativement classique, Lightfall puise sa force dans sa galerie de personnages profondément humains dans la caractérisation desquels le lecteur de tout âge trouvera un petit bout de lui-même. Le courage et le refus du renoncement croiseront le fer avec les doutes et le désespoir.
L’autre force de Lightfall est son univers graphique magique et féérique qui n’hésite pas à se plonger de temps à autre dans des profondeurs inquiétantes. Paysages lumineux, designs inventifs, couleurs chatoyantes façonnent une partie graphique à la mise en page dynamique et pourvoyeuse de quelques planches assez sublimes.
Tim Probert impose un rythme trépidant qui happe le lecteur qui se retrouve à avaler d’une traite les 250 pages avec un plaisir non dissimulé ! Gallimard propose un format « roman » de belle qualité et agréable à prendre en main !
Ce deuxième tome de Lightfall confirme tout le charme du comic de Tim Probert qui sait conquérir le cœur des lecteurs de tout âge !