Avengers #002 (VF – Panini Comics)

[toggles behavior= »accordion »]
[toggle title= »Avengers #2 – 6.5/10″]

Scénario: Mark Waid – Dessins: Mike Del Mundo

Mark Waid continue son épopée temporelle, alors que les Vengeurs luttent contre Kang, et ses nombreuses versions, notamment le Centurion Ecarlate. Le désir de l’auteur de pousser le délire est louable, mais il faut relever une certaine confusion à la lecture. En effet, sans raison apparente, tant le script de Waid est prometteur, le titre souffre cruellement d’un manque d’épique et ne semble jamais décoller. Peut-être le manque de développement des personnages ? Seule la machinerie narrative est en marche, les personnages ne font que servir les désirs de l’auteur, sans jamais exister réellement. Le style graphique de Del Mundo n’aide pas, bien que très personnel et unique. L’artiste adopte des choix forts, entre la colorisation et une mise en scène étrange, qui dénotent clairement des Avengers précédents, voire même de nombreuses autres itérations. Néanmoins, l’envie de poursuivre la lecture n’est jamais éteinte, grâce notamment à des choix narratifs moteurs vers d’autres avenirs. Une remarque : quelle est la légitimité de la nouvelle Guêpe ? Nulle. Ce personnage n’est là que par caprice de Waid, alors que son statut de toute jeune héroïne ne l’autorise certainement pas à intégrer cette équipe. Sa place est très clairement parmi les Champions.

Cette série fait vraiment figure d’ovni. Entre une intrigue principale forte, sans réelle caractérisation, et un style graphique très original mais déconcertant, la série s’explore par petites doses. Après seulement deux numéros, il est encore trop tôt pour conclure, je vous encourage quand même à plonger dedans, l’expérience est déroutante.

[/toggle]
[toggle title= »Champions #2 – 8.5/10″]

Scénario: Mark Waid – Dessins: Humberto Ramos

Après un premier numéro introductif frais et efficace, Waid décide de reposer ses pions pour apporter un semblant de cohésion d’équipe. Pour ce faire, ce jeune groupe décide de se retrouver en forêt afin de comprendre les motivations et les capacités de chacun. L’auteur joue astucieusement sur les inspirations parfois naïves, parfois justes de cette nouvelle génération. Mais en plus de proposer des visions, Waid présente avant tout des personnages en quête de grandeur et de mise à contribution de leur don. L’apanage des héros finalement. Mais il n’oublie pas que ce sont des adolescents et traite le sujet sans grande subtilité, sans pour autant basculer dans le teen comics absurde. Ramos se démène aux dessins pour rester lisible et agréable, toujours avec ce dynamisme qui lui est propre.

Champions #2 est peut être moins surprenant que le premier numéro, mais Waid prend la bonne direction : développer ces jeunes héros. Avec cette série, la génération naissante est sur la bonne voie, la série est à découvrir d’urgence.

[/toggle]
[toggle title= »Uncanny Avengers #16 – 8.5/10″]

Scénario: Gerry Duggan – Dessins: Pepe Larraz

Ce titre compte avant tout sur le dessin de Larraz, définitivement sensationnel. Absolument tout est magistral : une composition claire, un cadrage radical, certaines poses folles et des pleines ou doubles pages à encadrer. Une maestria graphique. Mais la série vaut aussi pour l’écriture de Duggan, qui retrouve le ton et le rythme d’un Remender mais avec sa touche d’humour caractéristique. Et même si l’intrigue tient sur un timbre poste, la scénarisation est tellement assommante que le numéro se dévore. 

Rien que pour la folie graphique, la série est à lire. Rajoutez le savoir-faire de Duggan et vous obtenez un titre incontournable.

[/toggle]
[toggle title= »New Avengers #18 – 6/10″]

Scénario: Al Ewing – Dessins: Carlo Barberi

Conclusion de la série d’Ewing, que j’avais lâchée il y a maintenant quelques mois. Conclusion classique, l’auteur remballe ses jouets, fait le tour de son casting pour mieux relancer une suite : US Avengers, qui rejoint le sommaire du kiosque dès le mois prochain. Autant le titre ne m’a pas convaincu, entre l’humour plat et un manque flagrant d’entrain, mais il faut reconnaître que la vie de certains personnages s’en trouve largement modifiée, c’est d’ailleurs ce qui me poussera à lire au moins le départ de la prochaine série d’Ewing. L’attrait de ce numéro est aussi à imputer à Barberi, un genre de Coipel en devenir. 

En proposant un point d’orge concluant pour ses personnages, Ewing me harponne de nouveau, sauvé par un Barberi très convaincant. Sans m’ébouriffer, cette conclusion comporte tous les éléments pour me pousser à découvrir sa suite, US Avengers dont le pitch, pour le coup, ne semble pas évoluer du tout.

[/toggle]

Avec des séries à identité et toutes différentes, mais toujours bonnes, voire plus, le kiosque est un achat plus que conseillé pour tous les amoureux de ces personnages.

[alert variation= »alert-info »]

Pour découvrir et commander ce numéro, c’est par ici:

[/alert]