Après un deuxième épisode à l’ambiance shonen très prononcée qui avait déstabilisé, Seven Secrets revient pour une troisième livrée particulièrement réussie qui sait trouver un juste équilibre entre les ambiances des deux premières issues. Tom Taylor écrit, Daniele Di Nicuolo dessine et Walter Baiamonte colorise.
Sigurd éliminé, il faut un nouveau porteur de la mallette contenant les secrets. Des épreuves, auxquelles Caspar participe, sont organisées.
Cet épisode #3 fait la synthèse des deux premiers en alliant les mystères des débuts et le rythme effréné du précédent. L’aspect global des 7 secrets reprend du poil de la bête en faisant intervenir les hautes sphères britanniques et l’esprit young, introduit dans un second temps, est toujours présent dans la deuxième partie avec les épreuves devant désigner le nouveau porteur. Tom Taylor a une écriture précise et vive qui bénéficie de dialogues bien écrits et d’un humour léger et efficace. L’australien place d’ailleurs un easter egg spécial We only find them when they’re dead réjouissant. Les surprises et twists ponctuent un récit rythmé qui se lit d’une traite.
Les dessins de Daniele Di Nicuolo sont toujours redoutables d’efficacité et d’énergie. Hyper régulier et nerveux, son trait emporte tout sur son passage.
