A l’ouverture de ce tome 4 qui s’est fait attendre, on espérait retrouver la fraicheur des deux premiers tomes qui nous avait tant réjoui et donné au titre une ambiance feel good qui faisait du bien, alors que le troisième tome avait dilué ce plaisir dans un crossover peu emballant.
Mais cette ultime livrée s’ouvre sur deux épisodes spéciaux qui n’ont d’autre intérêt que de mettre en scène le duo principal de la série. Hormis cela, il présente des histoires d’une grande faiblesse, en particulier l’Annual scénarisé par Patrick Gleason, mettant en scène les animaux domestiques de la Bat-Family venant en aide à Jon. Et ce n’est pas la courte apparition de Detective Chimp qui sauve quoi que ce soit. On passe.
Les quatre derniers épisodes de la série régulière forment deux arcs en 2 parties. Le premier voit Damian être confronté à sa mère Talia dans une histoire très générique. Le second voit le retour de Kid Amazo dans une intrigue qui propose quelques bons moments mais reste dépourvue d’originalité.
Le seul point remarquable de ces épisodes reste la caractérisation du duo de gamins qui fonctionne encore assez bien avec un Jon qui mêle candeur, bon sens et courage et un Damian, grincheux, casse-cou et rusé. Peter Tomasi réserve quelques bonnes piques dans la bouche des jeunes héros.
Le scénariste est arrivé au bout ses idées il y a déjà quelques épisodes et s’enfoncera dans une deuxième série Adventures of Super Sons dont on imagine qu’Urban Comics n’osera publier la douzaine d’issues.
Côté dessins, on retrouve le trop rare Ian Churchill sur l’épisode Holiday Special où il réalise une très belle prestation. Idem pour Paul Pelletier sur l’insipide Annual. Carlos Barberi s’occupe des épisodes de Super Sons et, s’il ne parvient jamais à faire oublier Jorge Jimenez qui s’est occupé des débuts de la série, il livre un travail tout à fait correct.
