Enorme coup de cœur de ces derniers mois, The Nice House On The Lake s’est accordé une petite pause de quelques semaines pour revenir avec un septième numéro, inaugurant la deuxième et dernière partie de la série. Le nouveau statu quo installé par James Tynion IV à la fin de l’épisode #6 modifie sensiblement la donne. Walter et ses étranges pouvoirs sont désormais au centre de l’échiquier dont il devient le maitre total. Ses amis sont désormais ses pions qu’il manipule selon ses plans qui apparaissent de plus en plus énigmatiques.
Témoin de cet étrange manège, le lecteur se sent aspiré par ce piège délectable de la manipulation et observe l’habilité de Walter. La série a définitivement basculé dans une nouvelle intrigue.
L’écriture de James Tynion IV demeure excellente, débutant comme d’habitude par une scène dans le passé, puis alternant séquences aux dialogues ciselés et scènes oppressantes. Si elle n’atteint pas le niveau de tension de certains épisodes précédents, cette septième livrée est très bonne.
On retrouve toute la force et la beauté du travail graphique d’Alvaro Martinez Bueno et Jordie Bellaire. Le trait crayeux un poil crasseux de l’espagnol épouse parfaitement les couleurs virtuoses de la coloriste pour un résultat qui régale. 
The Nice House On The Lake est de retour avec un épisode de très bonne facture où la nouvelle donne nourrit excitation et questionnement chez le lecteur ! On se délecte !