Mark Waid poursuit son run sur la Justice League Unlimited et confirme, avec ce second tome, qu’il est dans le pur divertissement !
Egalement auteur de Batman Superman World’s Finest, Mark Waid – secondé par Christopher Cantwell – propose un crossover entre les deux séries où sa connaissance de l’univers DC et sa maîtrise des récits de voyage temporel lui permettent de livrer un récit virevoltant et cohérent.
Classique mais virevoltant !
Si les enjeux et le déroulé demeurent classiques pour l’amateur de récits super héroïques, le choix du « vilain suprême » est original – pas le personnage en soi mais son rôle inhabituel – et l’utilisation des deux temporalités des séries Justice League Unlimited et Batman Superman World’s Finest fonctionne très bien.
Cet aspect blockbuster entraîne, malgré tout, un développement très restreint de la plupart des personnages, ce qui est un peu dommage. Mais Mark Waid maitrise parfaitement la caractérisation des protagonistes et boucle plusieurs sous-intrigues mises en place depuis le début de la série, tout en plaçant ses pions pour la suite !
Graphiquement solide et cohérent
Au dessin, on retrouve une petite poignée d’artistes de qualité : Dan Mora, Travis Moore, Clayton Henry et Dan McDaid. Le premier d’entre eux est celui qui, comme souvent, épate le plus par ses planches spectaculaires ! Sur Batman Superman World’s Finest, la trait de Clayton Henry possède un joli côté vintage, même si le niveau de détail n’est pas le même que pour ses comparses. Aux couleurs, Tamra Bonvillain montre qu’elle est l’une des meilleures, actuellement, avec des teintes nuancées et chaleureuses.
S’il pâtît d’un manque de développement des personnages, le crossover entre Justice League Unlimited et Batman Superman World’s Finest se montre solide et virevoltant !