Avant la bascule sur Absolute Power, Dawn of Superman revient pour un ultime tome qui se révèle un poil en dessous du précédent, en raison, notamment, d’un contenu un peu disparate.
Suite et fin de Garft et Pharm
L’ouvrage s’ouvre sur la fin de l’arc entamé dans le tome 2 mettant en scène Graft et Pharm qui s’en prenaient à Superman. Le contenu est toujours tourné vers l’action et l’utilisation de la continuité pour un résultat efficace qui pâtit toutefois quelque peu du dessin de David Baldeon, à l’esprit cartoon qui tranche avec le sérieux du récit.
Jason Aaron en petite forme
Une fois cette page refermée, Urban Comics propose l’arc en trois épisodes signé Jason Aaron. Le scénariste offre un récit autour de Bizarro, personnage rarement enthousiasmant, qui se montre très vite ennuyeux malgré une intrigue qui creuse la fibre magique de l’univers. John Timms réalise une belle prestation graphique mais on passe vite à la suite !
House of Brainiac, blockbuster efficace
Le gros morceau de ce tome 3 est le crossover House of Brainiac, qui s’étend sur les deux séries Superman et Action Comics et est entièrement scénarisé par Joshua Williamson, à l’exception d’un court segment signé Mark Russell qui, bien qu’intéressant pour la continuité de l’univers, n’a rien à voir et tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Le scénariste a teasé par petites touches cet évènement depuis les débuts de son run et ce qui s’annonçait comme très ambitieux se révèle être un blockbuster efficace mais pas aussi excitant qu’espéré. Si Williamson mêle de nombreux éléments de l’univers et développe bien certains personnages, il n’en demeure pas moins que c’est l’action qui prédomine dans le récit qui n’accouche pas d’autant de conséquences qu’imaginé.
Néanmoins, la lecture de ce crossover plutôt solide est agréable, d’autant que Rafa Sandoval, aidé de Miguel Mendoça, réalise une prestation impressionnante ! Se faisant hyper régulier et livrant des planches spectaculaires, le dessinateur se montre à la hauteur !
Cet ultime tome de Dawn of Superman, au contenu disparate, démontre, une nouvelle fois, toute la maitrise de Joshua Williamson sur l’univers, même si l’ensemble ne se montre pas aussi excitant qu’espéré !