Après un premier épisode plutôt engageant, Seven Secrets revient avec une deuxième livrée assez différente dans son ton et finalement déroutante.
Tom Taylor propose de conter au lecteur l’apprentissage de Caspar jusqu’au décès de son père. Si le récit est très rythmé, fun et farci de séquences enlevées, le ton extrêmement léger allié au trait très manga de Daniele Di Nicuolo fait furieusement penser à un épisode d’un shonen. Dans l’idée, pourquoi pas, mais cela contraste avec le pitch initial et l’ambiance du premier épisode. Perturbant et pas forcément ce à quoi le lecteur s’attendait. En choisissant ce parti pris, le scénariste australien met également de côté les sept secrets, ne faisant pas vraiment avancer le contexte qui orbite autour de cette intrigue.
Daniele Di Nicuolo livre une très belle prestation, très dynamique et bien mise en page. Il maitrise parfaitement les combats en les rendant très fluides. Une belle partie graphique donc mais qui pourra toutefois rebuter les lecteurs allergiques aux influences nippones.
