Adastra in Africa (VF)

Adastra in Africa
Date de Sortie
23 octobre 2024
Scénario & dessin
Barry Windsor Smith
Editeur
Delcourt
La note de ComicStories

Prévue comme devant être la dernière partie de Lifedeath, récit de Uncanny X-Men du milieu des années 80, mettant en scène Ororo Munroe, cette histoire de Barry Windsor-Smith fut refusée par Marvel sous prétexte que l’éditeur n’avait pas supervisé son écriture. L’artiste décida de ressortir cette histoire quelques années plus tard et de l’adapter en mettant en action Adastra, personnage populaire de la série Young Gods.

Dans cette belle édition proposée par Delcourt, l’on suit la déesse revenant dans un village africain qui l’a accueillie par le passé. Grâce à ses pouvoirs, elle compte sauver les villageois de la sécheresse et de la famine…mais cela est-il vraiment possible ?

Graphiquement sublime…

Le principal intérêt de cette courte histoire est le dessin noir et blanc de Barry Windsor-Smith qui propose des planches sublimes. D’une grande beauté et d’une immense richesse de détails, son travail impressionne et touche par la majesté de ce mélange d’esprit superhéroïque lié à l’origine de l’histoire et de poésie émouvante.

…mais à l’écriture un peu lourde

Mais la fable écrite par Barry Windsor-Smith se montre assez lourde, notamment dans sa première partie, et le propos possède une certaine candeur, propre à certains récits évoquant l’Afrique des années 90 et ses tourments. La connaissance du récit d’origine des Uncanny X-Men sera également un plus pour accentuer le plaisir de lecture.

Le volume se conclut par une fausse interview de la déesse où Barry Windsor-Smith semble régler quelques comptes…parfois drôle mais pas très palpitant.

On pourra regretter également le prix un peu élevé pour les quelques 52 pages proposées.

Adastra in Africa vaut surtout pour la partie graphique éblouissante de Barry Windsor-Smith car le récit pâtit d’une certaine lourdeur d’écriture. 

Points forts
Une partie graphique impressionnante
Le conte philosophique...
Points faibles
...alourdi par l'écriture de Barry Windsor-Smith et une certaine candeur propre aux années 90
L'interview de fin de volume, pas spécialement palpitante