En parallèle du moyen Scarlett, Dan Watters s’empare du personnage de James McCullen Destro XXIV dit Destro !
La guerre des armuriers
Le scénariste décrit le vilain en magnat de l’armement et en fin stratège, le confrontant à une série d’ennemis qui font partie de l’univers étendu des GI Joe, notamment les jumeaux Tomax et Xamot. Plaçant le personnage au centre de son récit, le décrivant avec acuité, à la fois sans pitié mais aussi réfléchi, Dan Watters déroule une sorte de guerre des fabricants d’armes, souhaitant acquérir la plus grosse part du gâteau. Cette partie de l’intrigue se révèle malheureusement guerre enthousiasmante, en raison d’un manque de rythme flagrant.
Un contexte bien développé
A contrario, Dan Watters développe un aspect mythologique autour de la dynastie Destro qui se montre pertinent et donne de l’épaisseur au personnage. Le scénariste s’attarde également sur une galerie de personnages secondaires intéressante que l’on retrouvera, à n’en pas douter, dans la future série GI Joe.
Un dessin correct sans folie
Au dessin, on retrouve Andrei Bressan – accompagné aux couleurs d’Adriano Lucas -, qu’on a bien apprécié sur Dark Ride ou encore Birthright, qui se montre ici un peu moins à l’aise tout en proposant un travail tout à fait correct. Ses planches sont efficaces, notamment dans leur mise en scène, mais l’on ne reste pas en arrêt devant l’une d’entre elles.
A l’instar de Cobra Commander, Destro apporte de nombreux éléments pour l’Energon Universe mais ne se révèle pas totalement excitant, du fait d’une intrigue qui manque de rythme.