Dans la droite ligne de ses présentes œuvres, toutes au moins excellentes, Daniel Warren Johnson revient avec une nouvelle maxi-série sur laquelle il partage, cette fois-ci, la partie graphique avec Riley Rossmo !
The Moon Is Following Us se glisse parfaitement dans les pas de ses travaux précédents, mixant univers de Fantasy et noyau familial.
Avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais
Sam et Duncan aiment leur fille de six ans, Penny, plus que tout au monde. Mais il y a six mois, elle a été enlevée par la Cascade, une force maléfique qu’ils comprennent à peine. Sam et Duncan doivent maintenant se battre côte à côte avec les êtres magiques que Penny chérissait pour tenter de la récupérer… avant qu’elle ne disparaisse à jamais.
Du pur Warren Johnson
D’un point de départ pas vraiment révolutionnaire, Daniel Warren Johnson tire une série dans laquelle il injecte son grain de folie et la force de son écriture des relations familiales. L’artiste installe son récit sur deux pans, l’un ancré dans la réalité, l’autre dans le fantastique. Si dans sa bibliographie, The Moon Is Following Us n’innove en rien, le titre se montre très efficace, notamment grâce à une mise en place réussie dans la première issue !
Daniel Warren Johnson déroule ensuite son récit avec son lot de scènes d’action spectaculaires, ses rebondissements surprenants et ses composantes dramatiques. S’il ne parvient pas atteindre le niveau d’émotion d’un Do A Powerbomb, il n’en reste pas moins toujours aussi efficient de ce point de vue !
Irrégulière vitalité graphique
C’est dans la partie graphique de Riley Rossmo que se loge la grande richesse du bestiaire de personnages de la série ! Se chargeant de la partie fantastique du récit, l’artiste canadien crée une palanquée de designs de personnages vraiment captivants. Se basant – mais pas que – sur le coffre à jouets de la jeune Penny, Riley Rossmo propose un univers graphique ludique, spectaculaire et monstrueux. Le rythme et la vitalité qu’il injecte à ses planches sont vraiment impeccables. On regrettera toutefois une certaine irrégularité du trait, notamment sur les visages. Pour la partie réelle, plus réduite, Daniel Warren Johnson régale toujours autant. Aux couleurs, on retrouve le génial Mike Spicer qui se montre aussi virtuose sur les deux styles graphiques !
En collaboration avec Riley Rossmo, Daniel Warren Johnson livre une nouvelle série aux débuts très réussis. Rien de neuf mais du plaisir de lecture, assurément !