Cinq ans après un premier volume qui fut une énorme claque, James Harren conclut sa série avec un deuxième tome totalement foutraque et barré.
Tout est permis !
Avec une telle durée d’attente, reconnaissons qu’il n’est pas facile de se replonger dans l’histoire d’Ultramega d’autant que l’auteur démarre ce volume en envoyant le lecteur sur New Megasis à l’autre bout de l’univers et poursuit ses intrigues comme si l’épisode précédent était sorti le mois dernier. Et comme ça part dans tous les sens, il faut s’accrocher…Mais une fois la ceinture bien attachée, le plaisir de lecture revient indéniablement avec son côté jouissif où tout est permis !
Le récit fourmille d’idées, James Harren développant efficacement son lore – même si l’on aurait peut-être pu en attendre un peu plus – et multipliant les protagonistes. Le ton est au plaisir total avec alternance d’action, d’humour décalé et d’émotion dans un déroulé qui file à cent à l’heure !
Baffe graphique garantie !
Ultramega demeure surtout une énorme claque visuelle ! James Harren démontre, à nouveau, son amour des récits de Kaijus et de monstres en tout genre avec une galerie assez folle de protagonistes aux designs inventifs et aux capacités ahurissantes ! L’artiste développe un dynamisme incroyable sur des planches au découpage débordant d’énergie ! L’hémoglobine dégueule de combats dantesques où l’anéantissement et la destruction sont les maitre-mots ! Dave Stewart apporte ses teintes mates qui ajoutent à la folie graphique ! Les artistes se régalent ! Malgré cela, l’énergie débordante amène parfois un manque de lisibilité dans la narration graphique, laissant le lecteur un peu perdu dans le déroulé.
Ultramega s’achève dans un tome 2 dantesque où la folie graphique de James Harren emporte tout !