Après un premier tome pas totalement convaincant, Joshua Williamson revient avec une suite qui développe, avec davantage de réussite, l’histoire de la famille du créateur de Devil Land !
Entre passé et présent
Au fil de quatre nouveaux épisodes construits de manière identique, les auteurs nous font découvrir le plus qu’étrange passé des protagonistes principaux. Dans des séquences introductives se déroulant dans un passé au teint de gris que viennent visiter de temps à autre des giclés d’hémoglobine, Williamson évoque l’existence du créateur du parc et de sa femme, mère des deux jeunes gens. Le scénariste réussit le mix d’horrifique, d’étrange et d’angoisse. A travers ces moments, l’on s’attache davantage aux personnages que lors du premier volume.
Des personnages secondaires bien croqués
En parallèle, Williamson poursuit son intrigue autour de la mort d’Owen Seasons, le jeune fan du parc apparu dans le volume 1. S’il utilise des ressorts classiques de l’horrifique, son récit fonctionne bien grâce à des personnages secondaires plutôt flippants et quelques séquences franchement rocambolesques.
Andrei Bressan réussit, de son côté, le pari du contexte immersif mêlé à une atmosphère étrange aux envolées gores parfaites, aidé par l’excellent Adriano Lucas.
Ce deuxième tome réhausse la qualité de la série en se montrant plus ambitieux dans sa construction globale ! A voir si les auteurs sauront conclure dans l’ultime tome…