Green Lantern revient sous la plume de Jeremy Adams qui a globalement séduit avec son run sur Flash.
L’auteur reprend le statu quo laissé par son prédécesseur qui voit Hal Jordan de retour sur Terre suite à la mainmise des Planètes Unies sur le Corps des Green Lantern et la mise en quarantaine de la planète bleue. Le désormais ancien détenteur de l’Anneau se retrouve désarçonné et en quête de repères, sa vie sentimentale en miettes.
Des débuts chaotiques
Le run de Jeremy Adams débute par deux épisodes un poil poussifs en raison de l’arrivée immédiatement après de ce satané Knight Terrors qui aura gâché pas mal de tomes « Dawn Of » ! A nouveau inutiles, ces épisodes retardent l’auteur dans le lancement réel de son run. Une fois le décollage acté, le récit Jeremy Adams se montre très classique à la fois dans son déroulé et ses éléments principaux mais il n’en est pas moins fun et agréable à lire. Petit à petit, Adams livre des idées malignes, développe bien le spleen de Jordan et réserve quelques moments forts.
Etourdissement graphique
Côté dessin, Xermanico est, comme d’habitude, excellentissime ! Son trait d’une redoutable régularité lui permet de proposer des planches aussi spectaculaires – lorsque l’action s’emballe – que touchantes – lorsque l’intime s’invite. Les couleurs de Romulo Fajardo Jr ne sont pas en reste, se montrant impeccables et dans l’esprit de la franchise.
En complément, Urban Comics place les back-up consacrés au prologue du run de Phillip Kennedy Johnson que l’on découvrira dans le tome 2 et c’est déjà alléchant !
Bousculé par l’inutile Knight Terrors, le run de Jeremy Adams met du temps à décoller ! Mais une fois lancé, l’auteur propose un récit certes classique mais très agréable à lire ! Et le meilleur est à venir !