Le duo à l’origine du très bon Skyward et du plus anecdotique Shadecraft – inédit en VF -, revient avec The Big Burn chez DSTLRY et Delcourt.
Sans âme…
Un couple de braqueurs de haut vol rate son coup et se retrouve face au Diable qui leur propose un marché : leur âme en échange de leur liberté. Mais sans âme, ils ne s’aiment plus…ils décident alors de réunir une équipe pour les récupérer.
La quatrième de couverture promet le plus gros braquage de tous les temps et un polar brûlant, s’inspirant de Ocean’s Eleven ou Angel Heart…c’est raté !
Un récit qui ne décolle jamais !
Le récit ne parvient pas à se démarquer de ses références et ne décolle jamais vraiment. Après une introduction plutôt efficace, l’installation du cast de personnages secondaires, aux caractérisations survolées, et la mise en place du plan sont livrées avec un rythme bien mollasson et lorsque l’on s’attend à l’emballement au moment du braquage, on n’est jamais pris par le récit. Peu de tension, peu d’attachement aux personnages qui, à part Owen – le personnage masculin du duo de braqueurs – ne bénéficient pas d’un développement suffisant, et finalement un récit sans surprises.
Graphiquement, on retrouve Lee Garbett qui livre des planches correctes mais, là aussi, ça manque de folie. On a connu l’artiste bien plus inspiré !
The Big Burn ne tient pas ses promesses avec un récit qui ne décolle jamais et qui ne parvient pas à se démarquer de ses références. Un polar sans âme…