Quelle joie, à l’ouverture de chaque intégrale publiée par Akileos, de retrouver nos trois étudiantes et leurs comparses dans de nouvelles aventures drôles et émouvantes ! Dans ce pénultième volume, John Allison, Max Sarin & Withney Cogar embarquent à nouveau le lecteur dans des histoires rocambolesques et maitrisées. Que cela soit pour fêter Noël ou régler les problèmes de cœur des uns et des autres, le trio régale toujours autant !
Un trio génialement attachant
Le trio majeur de Giant Days est bien celui des trois jeunes étudiantes auxquelles le lecteur est désormais fortement attaché. Esther, l’éternelle amoureuse romantique gothico-décalée, Susan, la pessimiste radicale, et Daisy, la candide tête en l’air, s’adjoignent, comme toujours, leurs seconds rôles, souvent masculins, pour s’embarquer dans des aventures improbables. L’ensemble des personnages possèdent des caractérisations totalement maitrisées par l’auteur, ce qui lui permet de les emmener sur toutes sortes de chemins caillouteux.
« C’est fou de se dire qu’on a laissé des gens de 16 ans prendre des décisions aussi importantes pour nos vies d’adultes »
L’une des forces de Giant Days est bien évidemment l’humour absurde et décalé de John Allison, pimenté de dialogues savoureux, témoins de son sens incroyable de la formule et rehaussé d’un grain de folie régulier. Quiproquos et situations ébouriffantes parsèment ce nouveau volume où l’auteur emmène par exemple Ed Gemmel jusqu’en Australie pour une rencontre avec sa belle famille pas piquée des vers.
« On voulait juste être là pour toi comme tu l’es toujours pour nous. »
Mais Giant Days, c’est aussi l’amitié indéfectible de trois jeunes femmes lorsque les coups durs arrivent ou lorsque l’amour s’envole ou trahit. Si l’auteur conserve toujours cette ambiance enjouée, il sait aussi se trouver les mots justes pour toucher.
Réjouissance graphique
Aux pinceaux, Max Sarin et Withney Cogar réalisent une excellente prestation qui donne toujours dans la caricature réjouissante. L’artiste finlandaise se montre toujours aussi fine dans l’expression des personnages, usant, au passage, de jeux graphiques qui ajoutent à cette expressivité. Les aplats chaleureux de la coloriste américaine renforcent cette ambiance sémillante alors que John Allison vient prendre le relais le temps de deux épisodes avec un trait plus pointu mais tout autant sarcastique !
Cette intégrale VI confirme Giant Days comme l’une de nos séries préférées et un incontournable !
Entre humour et émotion, le quotidien de notre trio d’étudiantes préféré continue de nous régaler ! Un must du comicbook !