Money Shot revient avec son deuxième tome très vite après un volume inaugural qui fut une bonne surprise en dépit d’un thème qui aurait pu être casse-pipe. La même équipe créative reprend du service pour le bien de la science : Tim Seeley, Sarah Beattie, Rebekah Isaacs et Kurt Michael Russel.
L’équipe de scientifiques a de nouveau besoin de crédits pour financer ses projets mais le Président des USA ne l’entend pas de cette oreille, alors qu’une coalition universelle appelée Covalence souhaite convier la Terre dans son groupe.
Money Shot conserve, pour ce deuxième volume, ce ton décalé d’histoire coquine qui réussit à faire dans le grivois sans jamais tomber dans la vulgarité, aussi bien en terme scénaristique que graphique. Tim Seeley et Sarah Beattie donne un côté fun et décomplexé à leur récit dans lequel le sexe est un moyen de découvrir, expérimenter, partager.
L’histoire aborde également d’autres sujets, en particulier politiques, avec une caricature de Donald Trump totalement déjantée, soutenue par des religieux radicaux à la veste ajustable…On retrouve, en toile de fond, les difficultés des chercheurs à accomplir leur mission en raison de moyens insuffisants, ainsi que les relations personnelles entre les membres de l’équipe.
L’ensemble est très drôle, hyper rythmé, un poil provoc et très bien dessiné. L’ambiance fun se retrouve en effet dans la partie graphique de Rebekah Isaacs et Kurt Michael Russell, très colorée et toute en douceur. Les scènes de sexe sont explicites mais passent toutes seules, et les designs d’entités extra-terrestres sont inventifs. Une partie graphique impeccable.
Money Shot poursuit sa route drôle et sinueuse, entre sexe décomplexé et réflexions sur la politique et la science. Portée par une très belle et colorée partie graphique, la série continue d’emballer !