Près d’un an et demi après la publication de son premier tome, la série de SF de Brian Haberlin et David Hine revient pour un second volume pour clore cette aventure très agréable à lire.
Les Ran, peuple pacifique et en phase avec la nature, et les Tayan, une race de guerriers conquérants, s’affrontent pour la contrôle d’une planète nommée Perdita que chacun considère comme Terre Promise. Sonata, une jeune Ran, et Pau, un jeune Tayan, se rendent vers La Citadelle afin d’y trouver le dernier des Anciens Dieux qui pourrait rétablir la paix.
En parallèles des affrontements entre les deux peuples, les scénaristes mènent leur duo attachant en quête de paix et le lecteur en quête de réponses. Et celles-ci s’avèrent plutôt intéressantes et donnent une dimension supplémentaire au récit. L’aventure se fait à un rythme assez soutenu et plutôt enlevé. Si l’univers riche aurait sans doute mérité d’être un peu plus développé, nul ne peut nier une certaine originalité dans les personnages, créatures et autres concepts divins.
Delcourt propose deux épisodes courts supplémentaires dispensables mais qui ont le mérite d’offrir tout ce qui a été produit sur Sonata.
Une nouvelle fois, la partie graphique numérique de Brian Haberlin et Geirrod Van Dyke marque fortement. Si elle ne sera pas du gout de tous les lecteurs, elle possède une belle palette au niveau des designs et un trait très régulier. Les couleurs métalliques affirment une réelle tonalité de science-fiction et une ambiance inquiétante efficace.
Ce second tome de Sonata conclue efficacement une série de SF assez originale, très agréable à lire et portée par une partie graphique qui, si elle ne plaira pas à tous, invite au voyage.