Le tome 1 nous avait réjoui ! Le tome 2 nettement moins. Voilà, c’es dit.
On retrouve Roy et Mac, le duo de bras cassés, désormais séparés. Le premier doit résoudre le meurtre d’Eilaine, jeune femme qu’il était censé surveiller, et le second fait désormais équipe avec Bretzel, le chien policier. Chacun va faire face à des situations rocambolesques dans son activité.
Si certaines scènes conservent le ton décalé plutôt plaisant du premier tome, l’histoire n’avance pas d’un iota et l’humour, souvent en-dessous de la ceinture, se fait d’une lourdeur assez accablante. Nick Spencer multiplie les séquences voulues drôles mais souvent gratuites, convenues et tombant à plat. Quelques personnages secondaires comme Josh et sa découpe d’êtres humains et certaines répliques font apparaître un sourire sur le visage du lecteur mais l’ensemble demeure très poussif.
Bretzel garde sa fraîcheur et sa bonhomie, ce qui en fait sans doute le meilleur argument de ce tome 2. Mais cela ne suffit pas.
Si Steve Lieber a un certain talent pour la mise en page, nombre de cases ont un aspect bâclé assez déplaisant. Son trait exagéré convient au ton de la série mais l’ensemble manque de qualité.
