The Rush, western fantastique de Si Spurrier, Nathan Gooden et Addison Duke continue de hanter par son ambiance énigmatique et sa partie graphique envoutante.
Après des épisodes #2 et #3 toujours agréables mais un peu ralentis par un style un peu bavard, ce numéro #4 remet l’action en avant. Alors qu’elle s’apprête à quitter Brokehoff à contrecœur, toujours persuadée que son fils est vivant, Nettie retombe, sur le chemin du départ, face à cette énigmatique créature qui semble connaitre le destin de son fils.
S’il ne se dépare pas de sa narration un poil bavarde et littéraire, Si Spurrier crée toujours la fascination pour son héroïne déterminée mais fragilisée par une certaine candeur et des émotions qu’elle peine parfois à maitriser. L’ambiance de ce western âpre situé dans des territoires enneigés et recélant des créatures surnaturelles extraordinaires et effrayantes imprègne totalement le lecteur et possède une certaine magie.
L’action et les retournements s’invitent, offrant une tension palpable qui tient le lecteur en haleine. L’inventivité visuelle dans ces situations fait merveille tout comme le reste de la partie graphique. Parfait dans ses designs de personnages comme dans ses décors, Nathan Gooden mêle son trait aux couleurs d’Addison Duke dont les teintes pâles d’où jaillissent des flashs vifs imposent le surnaturel.
The Rush demeure un western fantastique toujours aussi original et prenant grâce à une héroïne bien écrite, une ambiance surnaturelle réussie et une partie graphique envoutante !