CoMix Stories VF – Septembre 2019 (1)

X-Men #008 – Par Kidroy

Scénario : E. Brisson
Dessins : P. Larraz,  

Extermination #1-5 : X-Men #8 est le premier feuillet mutant acheté sous l’emprise de l’envie depuis Trial of Jean Grey, déjà en mensuel français, il y 5 ans, mois pour mois. Depuis, Bendis la fin, Lemire le novateur ? Lu, oublié. Épargné par le nuancier mutant, je reviens sur la franchise Dorée, auréolée d’un Bleu innocent. Mais, saluons avant l’édition Panini Comics France. La revue est impeccable. Les 5 numéros sont chapitrés, le travail d’archive introductif est trop concis mais demeure, quant au tarif, celui-ci est inattaquable. X-Men #8 est ce que devrait être un mensuel par Panini Comics France. Mais, également, Extermination, la lecture même, est bonne. Je ne dévoile rien. Le câble est rompu. L’âge importé par Brian. M Bendis est clos. 

Mon premier judas aléatoire dans la boue mutante depuis des années s’ouvre après une première porte ravissante. Extermination est réussi à tous les niveaux, éditoriaux, narratifs, artistiques. Ces 5 numéros rythment une aventure à plusieurs, des enjeux et des conséquences. Ces années X perdues pèsent, forcément, mais n’entravent pas. Extermination est recommandé. La suite ? Je vous aiguille vers d’autres spécialistes généticiens, Comixity les premiers. Succinctement, attendons Jonathan Hickman. Extermination ne restera qu’un coup d’œil  discret, mais un coup d’œil ébloui.  

Avengers #008 – Par Kidroy

Scénario : J. Aaron, D. Slott
Dessins : A. Sorrentino, T. Moore, M. Del Mundo, V. Schiti  

Avengers #13 : Numéro sous la frise, l’emprise de Jason Aaron est ardente. L’exercice de K’un-Lun du silex, du premier Iron Fist aux anneaux d’os et de gorilles primitifs GEMME(issants) de pouvoir captivent. Chaque découverte de ces Homo Avengeris fascinent par le potentiel à peigner, mais Aaron préfère la plaisanterie des contemporains. Le bousillage d’une série aux Origines est crispant. Puis Andrea Sorrentino sans les couleurs de Stewart nécessite au moins une observation. Le mensuel est chapitré. 

Thor #7-8 : Deux numéros, dans deux époques. Le premier est construit sur le retour en arrière, lors des aventures armées, le verre aux lèvres, du jeune Thor. Fable amoureuse grandiose, amusante par les dessins de Moore, certainement pas mièvre et avec la saveur de ces contes aux grands cœurs. Réussite. Le second numéro est la suite du grondement de la Guerre à surgir. Thor et Valkyrie s’enquièrent au Royaume Divin. Pas de chance, les Ailes à plumes sont passées aux crochets. Les Anges s’inclinent en harpies de l’Elfe Malekith. Animalier, fougueux et inventif par Del Mundo, Thor reste ce roc mensuel. 

Tony Stark : Iron Man #6-7 : Dans l’Oculus Rift, Stark occulte les failles du système. Le Contrôleur détourne le réseau virtuel en une réalité concrète. Menace de la connexion permanente, de la vie reflétée par des filtres, de figures incarnées irréelles, Slott est éminemment au cœur d’enjeux modernes.  Le message est capté. Mais il reste du bruit sur la ligne. Ces deux numéros sont brouillés par des coups caressés et une distraction ludique, au mieux. La série de Slott est une série rudimentaire chez l’éditeur aux Merveilles.  

Deux numéros de Tony Stark : Iron Man sans Captain America par Coates et c’est tout un mensuel qui souffle. Dan Slott, par chance, a des choses à dire, mais peu à raconter. Pour le reste, Avengers choisit le feu et la pierre, et Thor la pinte et les Ailes, du tout bon. Le mensuel est chapitré correctement. 

Spider-Man #008 – Par Kidroy

Scénario : N. Spencer, P. David
Dessins : R. Ottley, W. Sliney

Amazing Spider-Man #11-13 : Le mensuel est chapitré (ces trois numéros, comme la suite, non lue) et généreux. Retour sur l’histoire furieuse de Jameson, la haine envers le masque, le foisonnement des vilains ! Spencer s’est imprégné des intégrales biographiques. L’auteur s’approprie la canaille et les barons des rues, puis les vilains colorés. Spencer incarne la vie du Tisseur par la plume du moustachu. Le duo Spencer-Ottley s’envenime souriant en 3 numéros touchants, amusants, pêchus et folâtres. Le titre a tout de la bonne lecture, par la vivacité de Ryan Ottley, fatalement le mensuel se métamorphose obligé. Puis les grilles du parc animalier s’entrebâillent. 

Ben Reilly : Scarlet Spider #21-22 : Numéros ignorés

Amazing Spider-Man en trois numéros infaillibles relève la tête fièrement. Mensuel conseillé.