Interview – Joëlle Jones

Entre deux planches de Future State : Wonder Woman et Lady Killer vol. 3, l’artiste américaine a pris un peu de son temps pour répondre à nos questions. Interview Express !

For English speakers, please find lower the interview in its original version.

Quelle est votre « origin story  » en tant que dessinatrice ?

J’ai commencé à lire des bandes dessinées quand j’étais très jeune. Mon frère aîné achetait des bandes dessinées et je me faufilais dans sa chambre pour les lire. Il était un grand fan du Punisher et j’en ai lu beaucoup… ce qui était totalement inapproprié pour un petit enfant mais j’adorais ça. J’ai décidé assez jeune que c’était ce que j’allais faire de ma vie.

Avez-vous lu des bandes dessinées quand vous étiez jeune ? Lesquelles ?

Oui. Punisher, Xmen, Elfquest, Bone…

Quels sont les artistes qui vous ont influencée ?

La liste est longue et sans fin. Chris Bacahlo, Travis Charest, David Mack, Adam Hughes, Frank Miller, Jim Lee… la liste pourrait continuer indéfiniment…

Comment votre dessin a-t-il évolué depuis vos débuts ?

Je pense que, comme beaucoup d’artistes, vous commencez à dessiner vos héros et, avec le temps, votre propre voix et votre style commencent à se développer.

Les compositions de vos pages sont extrêmement élaborées ainsi que les décors. Ce sont deux choses auxquelles vous accordez beaucoup d’attention ?

J’aime les décors et je pense qu’ils sont très importants pour créer des mondes. C’est souvent ce que je préfère… ce que l’on peut voir parfois.

Vous avez créé Lady Killer, le portrait d’un tueur à gages se faisant passer pour une bonne ménagère. D’où vous est venue cette idée ?

Je plaisante toujours en disant qu’elle a été inspirée par un ex. La vérité, c’est que c’est juste une combinaison de choses que j’aime. Je me suis assise et j’ai réfléchi… qu’est-ce que j’aimerais dessiner et ce livre est né de cette pensée.

L’histoire se déroule dans les années 60. Quel plaisir avez-vous pris à dessiner cette période ?

J’adore cette période de l’Amérique. Je collectionne les magazines et les œuvres d’art de cette époque depuis très longtemps. Alors oui, j’ai adoré dessiner ce livre.

Vous avez récemment écrit Catwoman. Aviez-vous une relation particulière avec le personnage avant de l’écrire ?

J’adore le film Batman Returns et Michelle Pfeifer qui joue Catwoman. C’était toujours un de mes préférés, donc c’était amusant de jouer dans cette boîte à jouets pendant un certain temps.

Est-ce qu’écrire Catwoman, un personnage avec une longue histoire, vous a semblé plus compliqué que de créer un personnage et son univers comme Lady Killer ?

Je dirais que c’est différent, bien sûr. Avec Catwoman, vous devez respecter certains paramètres et il y a une histoire que vous devez honorer. Avec Lady Killer, je peux faire à peu près tout ce que je veux.

Votre run sur Catwoman a été relativement court. Pourquoi ?

J’ai raconté les histoires que je voulais raconter et j’avais des histoires passionnantes à raconter avec d’autres personnages. Restez à l’écoute !

Reviendrez-vous bientôt avec un nouveau volume de Lady Killer ?

Oui, je travaille sur deux comics en ce moment et le volume 3 de Lady Killer est l’un d’entre eux !

Entretien réalisé par échange de mails. Merci à Joëlle Jones pour sa disponibilité et sa gentillesse.

Between two panels of Future State : Wonder Woman and Lady Killer vol. 3, the American artist took some time to answer our questions. Interview Express !
What’s your « origin story » as a cartoonist ?

I started reading comics when I was really young. My older brother used to buy comics and I’d sneak into his room and read them. He was a big Punisher fan and so I read a lot of punisher… which was totally inappropriate for a little kid but I loved it. I decided pretty young that this was what I was going to do with my life.

Did you read comics when you were young ? Which ones ?

Punisher, Xmen, Elfquest, Bone etc..

Who are the artists who have influenced you ?

The list is long and never ending. Chris Bacahlo, Travis Charest, David Mack, Adam Hughes, Frank Miller, Jim Lee…the list goes on and on..

How has your drawing evolved since you started?

I think, like a lot of artists, you start out aping your heroes and as time goes on, your own voice and style start to develop.

Your page compositions are extremely elaborate as well as the decors.  These are two things to which you take care a lot ?

I love backgrounds and I think they’re really important when creating worlds. Often it’s my favorite thing…which you can see sometimes.

You created Lady Killer, the portrait of a hired killer posing as a good housewife. Where did this idea come from?

I always joke that it was inspired by an ex. The truth is that it’s just a combination of things I love. I sat down and thought..what would I love to draw and this book was born from that thought.

The story takes place in the 1960s. What fun was it to draw this period?

I love this period of time in America. I’ve been collecting magazines and art from this period of time for a very long time. So yes, I loved drawing this book.

You recently wrote Catwoman. Did you have a special relationship with the character before writing it ?

I love the movie Batman Returns and Michelle Pfeifer playing catwoman. It was always a favorite of mine so it was fun to play in that toybox for a while.

Did writing Catwoman, a character with a long history, seem more complicated to you than creating a character and her universe like Lady Killer?

I’d say it’s different for sure. With catwoman you have to keep it within certain parameters and there is a history there that you have to honor. With Lady Killer I can pretty much do whatever I want.

Your run on Catwoman was relatively short. Why was that?

I told the stories I wanted to tell and I had some exciting stories to tell with other characters. Stay tuned!

Will you be back with a new volume of Lady Killer soon ?

Yes, I am working on two books at the moment and Lady Killer volume 3 is one of them!

Interview made by email exchange. Thanks to Joëlle Jones for her availability and her kindness.