Iron Man & Avengers #007 (VF – Panini Comics)

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[toggle title= »Invincible iron man #6 – 6/10″]

Scénario: Brian M Bendis – Dessins: Stefano Caselli – Couleurs:Marte Gracia

Avis: Riri Williams rencontre la mère de Tony Stark et son entourage. Comment cela va-t-il se passer ?

Il se passe un peu plus de choses que dans certains des épisodes précédents et Riri reste un personnage attachant mais la série n’est quand même excessivement passionnante. Bendis donne quelques pistes pour la suite avec l’arrivée d’une équipe de jeunes héros dont vous imaginez l’identité si vous suivez l’univers Marvel et sur la situation en Latvérie. Ça se laisse lire, ce n’est pas désagréable mais ce n’est jamais marquant et encore moins à posséder, en librairie par exemple.

Graphiquement, Stefano Caselli réalise toujours un très bon travail, très propre, classique dans ses découpages mais vraiment agréable à l’œil.

 

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[toggle title= »Infamous Iron Man #6 – 4/10″]

Scénario: Brian M Bendis – Dessins: Alex Maleev – Couleurs: Matt Hollingsworth

Avis: Comme dans Invincible Iron Man, il ne se passe pas grand-chose. Beaucoup de blabla, un combat avec le Sorcier, le mystère entretenu avec la mère de Fatalis et c’est tout. C’est encore moins passionnant que sa série « sœur ». Seul petit point intriguant, les deux séries pourraient interagir dans les prochains épisodes.  Comment Bendis va-t-il gérer (ou pas) cet évènement ?

Graphiquement, l’artiste fait le boulot. Alex Maleev, dans son style particulier, réalise un très bon travail. Bendis bénéficie toujours de dessinateurs de talent mais pour en faire quoi ? Pas grand-chose en général.

 

 

 

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[toggle title= »Captain America : Steve Rogers #16 – 8/10″]

Scénario: Nick Spencer – Dessins: Kevin Libranda, Yildirai Cinar, Jon Malin – Couleurs: Rachelle Rosenberg

Avis: Dernier épisode avant Secret Empire, ce numéro fait monter la pression. Steve Rogers s’assoit définitivement comme le chef de cet Hydra, réduisant à néant toutes les tentatives pour contrecarrer ses plans, dont celle de Maria Hill. Dans le passé, un événement vient enfoncer le clou afin de convaincre Steve d’accomplir sa mission.

La dualité passé/présent fonctionne toujours à merveille. Nick Spencer sait vraiment où il va et maitrise son histoire. Seule la partie avec Bucky, dont les racines viennent sans doute de la série Thunderbolts et dont Panini fait à peine mention dans l’édito, m’a paru arriver comme un cheveu sur la soupe. C’est là qu’on constate que le travail éditorial de Panini pèche et mériterait d’être amélioré.

Graphiquement, on est un ton en-dessous par rapport à d’habitude. Jesus Saiz est absent sur la partie « passé » mais heureusement Rachelle Rosenberg est toujours présente aux couleurs et conserve son identité à cette partie.  Pour la partie « présent », les dessinateurs ont souvent tourné mais là également, on a connu mieux.

Au final, encore et toujours un excellent épisode qui nous fait languir en attendant Secret Empire !

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[toggle title= »Mighty Thor #18-19 – 9/10″]

Scénario: Jason Aaron – Dessins: Russel Dauterman, Valerio Schiti – Couleurs: Matthew Wilson, Mat Lopes

Avis: Pas d’épisode de Captain America : Sam wilson ce mois-ci mais double ration de Mighty Thor pour compenser et terminer la guerre Asgard/Shi’Ars. Un arc assez fun et fou qui voit revenir dans cette dernière partie des personnages qu’Aaron avait déjà fait intervenir dans différents arcs de son long run ainsi que l’apparition en « guests» de certains personnages Marvel que le scénariste traite bien et qui amènent des situations assez sympas. Le dernier épisode fait la part belle à Jane Foster qui mettra en œuvre toute sa force de caractère pour vaincre le Phénix !

Aaron nous annonce avec son cliffhanger final le retour d’un vilain classique de Thor ! On a hâte !

Russel Dauterman est toujours magistral sur l’épisode 19. Ses dessins sont détaillés et précis et ses cadrages souvent originaux et efficaces.  La colorisation de Matthew Wilson permet toujours de donner un aspect flamboyant à l’œuvre. Même s’il n’atteint pas l’excellence de Dauterman, Valerio Schiti s’en sort très bien sur l’épisode 20 en gardant l’esprit des dessins de l’artiste régulier.

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[toggle title= »Mighty Captain Marvel #4 – 2/10″]

Scénario: Margaret Stohl – Dessins: Brent Shoonover, Ro Stein, Ted Brandt – Couleurs:Michael Garland

Avis: Mighty Captain Marvel est une série faible qui, jusqu’à maintenant, a plombé le magazine.  Cet épisode ne change pas les habitudes. Cette histoire de perte de contrôle est inintéressante au possible, aux rebondissements plats et aux dialogues vraiment banals.  Et ce ne sont pas les dessins qui vont redonner de l’intérêt à la série. Là aussi, on est aussi dans du bas de gamme. Vraiment affligeant de proposer un tel niveau de qualité.

 

 

 

 

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[toggle title= »Edition – 7,5/10″]

Après le naufrage du mois dernier, Panini revient à une édition présentable avec chapitrage et édito léger, comme d’habitude, mais présent.

Ce numéro 7 est le dernier. Il faudra suivre les séries dans deux magazines différents dorénavant : Avengers et Avengers Universe. Panini a parlé de réorganisation cohérente. Je dirais plutôt redistribuer les cartes pour amener les lecteurs à acheter deux magazines au lieu d’un. Les séries de chaque magazine sont éparpillées dans les deux « nouveaux », sans qu’aucun motif ne le justifie, conduisant celui qui veut suivre les séries de son mag à se prendre les deux. En particulier, les deux séries Captain America se retrouvent séparées. Encore une fois, j’ai l’impression que Panini me roule dans la farine !

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Thor, magnifique, épique, fun, fou et Captain America, puissant, habile, haletant, nous ont mis le grappin dessus depuis longtemps maintenant et que c’est bon ! Rendez-vous dans Avengers Universe, Avengers et Secret Empire pour en reprendre une dose !

[toggle title= »L’avis de Kidroy – 8/10″ bgcolor= » » textcolor= »#000000″ bordercolor= » » opacity= » »]

Epilogue final vers la création d’un Empire ! Le numéro de Captain America est le point d’orgue d’une montée en puissance entamée depuis près d’un an maintenant. Nick Spencer aura accompli un travail très astucieux, utilisant au mieux les personnalités de tous ses personnages, pour en dresser un portrait original en lien avec notre actualité. Evidemment, je suis toujours aussi admiratif de l’auteur, véritable architecte de ce Marvel Universe post Secret Wars, la Civil War II  de Bendis ne fut qu’un pion dans l’immense échiquier tentaculaire. Maintenant, si critique il fallait adresser, le faux rythme constant. Il est vrai, je le concède, cette appropriation de toutes les institutions par cet organisme totalitaire aura traînée. Mais nous y voilà, les masques tombent, l’Empire Secret est sur le point de se dévoiler, je serai évidemment aux premières loges pour voir un monde sombrer, ses icônes se déchirer.
En parlant de déchirement, quels numéros de Thor ce mois-ci, quelle maestria narrative d’un Aaron souverain sur le titre. Ce drama déifié arrive lui aussi à sa conclusion dans une folie furieuse magistrale. La Guerre se déchaîne entre les Shi’ars, leurs Dieux et Asgardia. Les Divinités Shi’ar acculées par le Jugement de Shadrak (voir God of Thunder, déjà par Aaron, déjà culte) s’unissent pour libérer le Phénix, dans sa forme la plus primaire. Thor et bien d’autres, je vous garde le plaisir de découvrir quels personnages bien connus de l’auteur se retrouvent ici, livrent un combat perdu d’avance. Seule Jane Foster, d’une justesse guerrière géniale saura déplumer l’oisillon enflammé. Deux numéros dantesques au souffle épique, servis par une caractérisation irréprochable et un final très prometteur.
Les deux séries Iron Man continuent, elles aussi, de proposer deux lectures très agréables. Concernant la première, Riri Williams est toujours ce personnage adolescent sympathique, actuel, bien que certaines de ses lignes ne brillent pas par leur intelligence. Une rencontre finale pourrait dynamiser tout ça, pour nous livrer une équipe vengeresse moderne, en phase avec son époque. La seconde, bien plus à mon gout, reste la meilleure proposition sur l’Homme de Fer. Fatalis, continue de purger le monde de la super criminalité de ses cerveaux, le Sorcier est la cible cette fois. Science et Magie s’affrontent alors, admirablement illustré par un Maleev constant. L’esprit de Fatalis nous reste fermé, encore, son plan n’est toujours pas clair. Ce sont ces questions qui motivent à se replonger tous les mois dans la série, Bendis sait jouer avec ce personnage « à la limite », aux motivations très floues. Surtout que sa dynamique familiale risque de faire des étincelles, avec une direction intimiste appréciable.
Et pour conclure le sommaire, une Captain Marvel détestable, une série que je ne recommande pas. 

Avant de conclure, un mot sur l’édition. Le chapitrage est encore une fois anarchique. Mais surtout, fin du kiosque, après une durée de vie admirable de 7 numéros, une constante de nos jours chez l’éditeur. 

Numéro final plus qu’opportun. Secret Empire s’annonce définitivement comme un immanquable. Mais c’est bien la série Thor qui reste la meilleure proposition mois après mois, d’une beauté graphique rare, et d’un punch narratif dément. Aaron connait son sujet, son univers et ses personnages. Si vous êtes arrivés jusqu’ici, ne vous privez pas de ce numéro, très bon, tout simplement. 

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