Oblivion Song #9 (VO – Image Comics)

Oblivion Song #9
Scénario
Robert Kirkman
Dessins
Lorenzo De Felici
Editeur
Image Comics
Prix
3,99$
La note de ComicStories
10

Sorti en avant première en VF, le premier tome de Oblivion Song a été un coup de cœur ! Depuis, je suis la série en VO. Toujours de bonne qualité, le comics atteint le numéro #9. Nathan Cole a ramené son frère Ed sur Terre mais s’est fait arrêté. Sa responsabilité dans l’ouverture du passage vers l’Oblivion a été mise à jour et la machine a été saisi à des fins militaires. Aidé de Heather, sa petite amie, Nathan s’est évadé et cherche à récupérer la machine.

Au début de l’épisode, Nathan et son frère s’apprête à pénétrer dans le bâtiment où est stockée la machine.

L’épisode est un savant équilibre entre action et développement des relations entre les personnages, sublimé par des idées malignes. Depuis le début de la série, Robert Kirkman a su faire évoluer le statu quo de son personnage principal, notamment après la révélation de sa responsabilité dans la disparition de plusieurs milliers de personnes. Nathan est saisi depuis par la culpabilité et la frustration de voir son frère vouloir retourner sur Oblivion. Ces deux éléments sont bien évoqués au travers de dialogues avec Ed et Heather ainsi que des attitudes fortes comme avec les deux agents de sécurité dont il se débarrasse habilement puis tente de sauver. Le personnage de Ed permet à Kirkman de faire un parallèle avec le monde actuel et son individualisme. La caractérisation de ces deux personnages est excellente et juste, entrainant une tension palpable.

L’épisode est également bourré d’action. Les situations où  le duo se retrouve face aux difficultés amènent le scénariste à utiliser le voyage inter-dimensionnel de façon maligne pour leur résolution. C’est judicieux, cohérent et surprenant. Le récit est hyper rythmé, sans temps mort et plein de tension, que cela soit lorsque l’on se demande si Nathan et Ed vont s’en sortir ou lorsqu’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord, risquant l’échec de leur association. L’historie est très prenante.

Les dessins de Lorenzo De Felici ne cessent de s’améliorer au fil des épisodes. Ils sont, dans ce numéro #9, juste parfaits. Trait régulier, mise en page inventive, design de l’Oblivion original, scènes d’action dynamiques, traduction des idées de Kirkman efficacement mises en scènes. C’est un régal ! Sans compter les couleurs d’Anna Leoni qui, dans des tons bleus et violets, sont très belles.

Cet épisode #9 est la parfaite illustration de ce qu’est Oblivion Song : Rythmée, tendue, maligne, sans cesse renouvelée, aux personnages bien caractérisés et remarquablement dessinée. En un mot : un régal.

10
Parfait
On aime
L'écriture nerveuse
Les idées graphiques
Des personnages bien caractérisés