Shazam #1 (VO-DC Comics)

Geoff Johns revient sur Shazam après un passage sur le titre pendant  les New52. Cette fois-ci, il est accompagné aux dessins de Dale Eaglesham. Je ne connais quasiment rien de ce personnage, c’est clairement l’équipe artistique qui m’a attiré.

Après trois pages d’introduction qui replacent le personnage dans son contexte, le comics fixe d’entrée le cap dans une direction assez jeune sans être enfantine. Une scène d’action plutôt légère dans son ton et ses dialogues introduit la petite famille de super héros. Les six compagnons rivalisent de bons mots et de chamailleries. Une séquence familiale permet ensuite de découvrir la vie de ces 6 ados dans leur famille d’accueil. Un esprit teen movie fleure bon avant que ne survienne un événement où l’on découvre tout l’aspect magique du groupe.

Geoff Johns réussit totalement son coup avec ce Shazam #1 ! Il propose un ton frais et d’apparence léger sur une exécution imparable. Sans tomber dans la mièvrerie, on est loin de l’esprit Dark qui peut traverser nombre de comics actuels. Son story telling est efficace et sa narration fluide. Il sait en quelques pages installer un contexte, lancer deux deux intrigues et rendre les personnages attachants. C’est un réel tour de force. Un sentiment de bien être gagne le lecteur au fur et à mesure de la lecture. Le cliffhanger fait le job et l’on a qu’une envie : lire l’épisode #2 !

Dale Eaglesham se met au diapason en proposant une partie graphique excellente. A la fois typique du style mainstream, son trait sait s’adapter au ton du comics, notamment dans les expressions des personnages.

Une histoire back-up vient compléter cet épisode #1. Johns s’intéresse au personnage de Mary. A travers quelques scènes d’apparence anodine, il sculpte un portrait du personnage – et  de Freedy également au passage – précis et touchant. Là aussi, sa narration fait mouche. Les dessins de Mayo Naito, très cartoony et à l’esprit manga pour jeunes filles, fonctionnent très bien avec le ton de l’histoire.

Le seul point négatif que l’on regrettera est le retard pris dans la sortie de la série.

C’est du grand Geoff Johns que l’on nous sert dans ce premier épisode de Shazam. Il transparait dans cette trentaine de pages l’amour de l’auteur pour les comics de superhéros ! Du beau travail. Je serai du numéro #2 !

9.5
Excellent
En Bref...
Un nouveau départ totalement fun !