L’univers Marvel Noir, créé en 2009, a mélangé l’ambiance des films noirs aux comics pulps tout en y intégrant l’univers Marvel classique. Une grosse dizaine de mini-série a vue le jour à la fin des années 2000 avant que le label ne cesse son activité. La « maison des idées » a décidé, au début de cette année, de relancer le titre Spider-Man Noir à travers une mini-série scénarisée par Margaret Stohl et dessiné par Juan Ferreyra.
Alors que dans le premier épisode, Spider-Man enquêtait sur la mort d’une fille du club de Black Cat, il tombait sur Huma, la sœur de celle-ci, et assistait au vol d’une pierre en lien avec elle. A la recherche de la pierre et du meurtrier de la sœur de Huma, ils s’envolent tous les deux, dans ce deuxième épisode, pour l’Europe où de Londres à la Sicile en passant par Berlin, ils vont mener l’enquête.
Comme dans l’épisode inaugural, c’est l’ambiance pulp des années 40 superbement illustrée par Juan Ferreyra qui marque les esprits. Les décors et les designs typiques de cette période offrent un cadre nostalgique qui fonctionne parfaitement. Les dessins en tons de gris rehaussés de touches de couleurs sont sublimes. Le dynamisme du trait ainsi que les compositions de pages sont particulièrement efficaces. C’est l’intérêt principal de cette mini-série qui propose une enquête policière certes agréable mais surtout très classique et sans grande surprise. Parmi les points positifs du scénario, le ton plutôt léger agréable, la relation entre Peter et Huma, piquante et le rythme soutenu de l’histoire. Néanmoins, on ira voir la suite essentiellement pour les dessins.