Chaque épisode d’Ultramega est un énorme coup de coeur et ce numéro #3 ne déroge pas à la règle. L’univers créé par James Harren, tout en étant hyper référencé, impose sa singularité. La densité et la richesse de la série impressionne depuis ses débuts, bénéficiant notamment d’un copieux format de 40 pages.
Noah a été trahi et se retrouve prisonnier du culte Kaiju dans le Kaiju Kingdom où il va devoir affronter des Kaijus au Koliseum.
Le cœur de l’épisode propose une séquence classique telle les jeux du cirque dans l’Empire Romain. Mais bien évidemment, James Harren y pose sa patte. Le chemin du personnage principal est loin d’être de tout repos. Comme dans les épisodes précédents, cela tabasse sévère, cela saigne à gros bouillons, cela démembre sec. Le déroulement se révèle plein de surprises, notamment avec, encore une fois, un cliffhanger qui laisse sur les fesses.
La série démontre à nouveau qu’elle est une prouesse graphique. James Harren épate par la richesse de son univers. Que cela soit les Kaijus tantôt grotesques, tantôt flippants, les designs, les décors, le monde façonné régale. Ses scènes d’action sont particulièrement dynamiques et bénéficient d’un travail de mise en page efficace. Dave Stewart propose de belles couleurs pâles qui renforcent le côté sombre de l’univers. On notera également une nouvelle sublime couverture ! Une partie graphique impressionnante !
Ultramega épate à nouveau avec ce troisième épisode époustouflant ! Fun, folle graphiquement et toujours surprenante, la série régale et est désormais incontournable !