Avengers #004 – par Kidroy
Scénario : J. Aaron, T-N. Coates, D. Slott
Dessins : E. McGuinness, P. Medina, S. Pichelli, L.F. Yu, V. Schiti
Avengers #6-7 : Des explosions musclées, de la vigueur musculeuse, des dialogues à poigne et un soupçon de Jim Krueger ne font pas d’Avengers #6 un numéro recommandé. Le suivant cependant rebrousse le pendule, à l’époque où de tels instruments n’étaient qu’une sorcellerie de l’esprit. Paleolithic Ghost Rider. Un enfant enfermé dans le corps d’un homme incandescent, un pachyderme à poils longs défensif, un homme sauvage aux dents toutes aussi longues ; ceci aurait dû être Avengers #1 par Aaron.
Captain America #1 : Comme si rien ne s’était passé, comme si Mark Waid n’était pas revenu de sa cavalcade. Captain America #1 est la suite subite de Secret Empire : Omega #1. L’affection touche donc plus que Damnation. Ta-Nehisi Coates , it’s about time. L’auteur, habitué de la politique sur d’autres titres félins, réitère. Captain America est de nouveau institutionnalisé. Immédiatement, les lecteurs français, voire européens que nous sommes, crieront au patriotisme effronté. Le numéro peut en souffrir. Cependant, Captain AMERICA a trahi, déformé le rêve. L’autour couche sur papier ce qu’est vraiment le personnage : un soldat américain avant tout, fier de son pays, le drapeau sacré vivant ! Pourtant, Coates, bien habitué aux conflits en même temps, chamarre déjà. Captain America est le Héros, mais n’a pas le don d’ubiquité, il y a des victimes dans ce numéro, des victimes d’un terrorisme identitaire, sur-patriotique. Il y a le questionnement du symbole et de son bafouage ; les questions des administrations bien incapables d’assurer la sécurité ; et celles plus personnelles de la tyrannie privée (le dîner entre Sharon et Steve est cette juste tendresse du drame). Puis, un vilain, des vilaines, très vilaines, mais Coates ne marche pas en deux temps et il devrait en sortir toute la complexité qu’on lui connait sur Black Panther.
Tony Stark : Iron Man #4 : Précédemment, je pensais tout débrancher. Mon intuition était la bonne. La série ne me plait plus. Comme Janet qui entre « fracassante » en bas de page, je quitte la série fracassé ébahi.
Avengers n’avait pas de raison d’être meilleur, même si l’intermède des cavernes n’est pas à négliger ; Tony Stark : Iron Man est déjà délaissé. Captain America est la réussite attendue, Thor est perdu, pour le moment. Nous sommes aux portes de l’été, mi-figue mi-raisin, ce mensuel !
Spider-Man #004 – par Kidroy
Scénario : N. Spencer, C. Zdarsky, P. David
Dessins : H. Ramos, A. Kubert, A. L. Araujo, W. Sliney
Amazing Spider-Man #6-7 : Peter et Mary Jane vivent à deux, aiment ça, mais Myers revient en pleine figure. Puis, Spencer se délecte de son talent pour la dérision et le meilleur dans cette audace : elle s’accepte savoureusement. Le questionnaire dans le bar sans nom est sapide ! Spencer sait s’amuser, mais ne s’épargne pas non plus de zieuter au loin. Le Vautour est capturé ? Le fossoyeur aVERré fait plier des noms ? Il faudra revenir pour démêler. Bien, très bien.
Peter Parker : The Spectacular Spider-Man #307 : Numéro ignoré.
Ben Reilly : Scarlet Spider #18-19 : Numéros ignorés
Le mensuel vaut surtout pour la proposition de Spencer. Le reste n’est qu’un reste que je n’ose toucher pour le moment. Amazing Spider-Man est rudement indiqué, à ce prix ? Je vous laisse décider.