Après une entrée en matière tout à fait délicieuse, John Allison, Max Sarin et Withney Cogar poursuivent l’aventure avec un deuxième épisode qui, s’il n’égale pas le premier, n’en est pas moins grisant.
Accusée du meurtre, Charlotte est cuisinée par la police londonienne. Mais la commissaire, pas totalement convaincue de sa culpabilité, va échafauder un plan pour utiliser les talents d’enquêtrice de Lottie.
L’ambiance enlevée et enjouée du premier numéro est de suite de retour à travers les dialogues piquants et le regard acide de John Allison, ainsi qu’au travers de la partie graphique de Max Sarin et Withney Cogar. Le scénariste saisit bien les exagérations de chaque partie : la police dans sa conviction aveugle de la culpabilité de Lottie et les poussées quasi hystérique ce cette dernière dans sa défense.
Les jeux graphiques de Max Sarin sur les expressions sont remarquables, manipulant les symboles traduisant un sentiment : les étoiles, les nuages, les éclairs transmettent particulièrement bien les idées. Les personnages de Max Sarin sont totalement expressifs dans la joie, l’inquiétude ou la tristesse. Ajouté aux couleurs belles et douces de Withney Cogar, c’est un régal !
John Allison emmène son histoire vers un statu quo qui pourrait amener des situations mêlant policier et humour dont on attendant les étincelles avec impatience !