Death of the Inhumans (VO-Marvel)

Death of the Inhumans (VO-Marvel)
Scénario
Donny Cates
Dessin
Ariel Olivetti
Contenu
Death of the Inhumans #1-5
La note de ComicStories
7

Une année est passée, et je mélange les parutions américaines et françaises, mais une année est passée, révélatrice d’un nom méconnu, réservé aux séries indépendantes, mais ce nom est celui de l’un des meilleurs auteurs Marvel actuellement. Donny Cates a écrit Thanos, crée son Cosmic Ghost Rider, transformé le symbiote. Une mini-série Death of the Inhumans par Donny Cates, à la suite de ce palmarès parfait, ne pouvait être qu’éblouissement. Menteur.  

Death et Inhumans sont dans le titre du volume complet. La mort, la mort d’inhumains, rejetons génétiques Kree, conçus pour combattre, épier, exécuter ou servir, fend les pages. Je découds aussitôt le théâtre, aucun des Inhumains n’est enterré. Des inhumains par contre, les cadavres sont trop nombreux pour tenir le registre. Marvel est cruel. Death of the Inhumans, les lecteurs ne sont pas crédules à ce point, en revanche, Death of the Inhumans par Donny Cates était crédible. Le jeune phénomène laissait entrevoir l’audace inhumaine de tous les abattre. Mais forcément, les seuls à succomber sont des anonymes, des reliques servant les ravages des enragés d’Hala. Puis, il y a le trombinoscope de Charles Soule, duquel il ne reste que des cendres et du tissus ensanglanté. Death of the Inhumans les supprime tous, préférant sauver, et c’était évident, la Famille Royale. 

L’appréciation du livre flouée par mon aperception de ce qu’est la Mort des Inhumains par Donny Cates est une errance de ma part. Incontestablement, des inhumains ne ressortent pas de ces pages. Mais comment ai-je pu me laisser duper ? Les deux premiers numéros, brillants, étaient sans aucun doute une élégie parfaite, un charme sorcier, j’ai JOINt sans discuter ; Exorde mortelle, litanie silencieuse et cette surpuissance du chagrin dans un numéro #2 infaillible, jusqu’au Chut assourdissant ! La chute, déroulée ensuite, chagrine.  Le numéro #3 soulève les masses, puis, les numéros 4 et 5 les martèlent. Vox, fausse faux plasmique récupérée de la Terre X dans son costume à lanière est le témoin de cette reprise en main par l’éditeur. La main nuisible du Général s’efface lentement, jusqu’à disparaître. Vox execute dans le vide. 

Donny Cates et nous sommes captifs de la mascarade. L’auteur écrit pourtant 5 numéros efficaces dont 1 brillant, une histoire lourde, au ton épais et ne capote jamais dans la masse marrade. La couverture est trompeuse, Donny Cates, Death suivi de Inhumans, et Kaare Andrews peignant un crâne humain surmonté d’une fourchette à escargots. Tous ces matériaux bâtissent une sortie composite, décomposée pour le bien d’une minorité invincible. Donny Cates ou pas. 

7
Hush, hush ...
On aime
Death of the Inhumans #2
Une certaine narration de la catastrophe
On aime moins
Ne tient pas ses promesses
Inhumans 2014-2018 terminé