Skyward arrive au bout du chemin avec ce troisième et ultime volume. Après avoir essuyer, dans les deux premiers tomes, de nombreuses oppositions dans sa quête du moyen de réparer le monde, suite à la disparition de la gravité, Willa est sur le point de toucher au but. Mais s’attend-elle aux nombreuses surprises que sa découverte va déclencher ?
Skyward ne change pas ses bonnes habitudes en conservant le même ton positif qui parcourt la série depuis ses débuts. La SF légère mais maligne installée permet à Joe Henderson d’imposer des idées efficaces sans se soucier d’un hyper réalisme qui pourrait être pesant. C’est encore le cas dans ce volume où ce que découvre Willa, lorsqu’elle déclenche le mécanisme installé par son père, surprend le lecteur. Bien que peu crédible, l’idée est totalement fun.
Joe Henderson maîtrise bien les personnages qu’il a créés. Leurs interactions parviennent à mêler humour et émotion. L’évolution des relations entre personnages à un côté feel good très agréable qui pourra paraître très naïf à certains lecteurs mais est bien dans le ton de la série.
L’histoire avance davantage que dans le volume précédent et les retournements sont nombreux. Si l’on a peu de mal à imaginer comment va finir la série, une certaine tension s’installe, emportant le lecteur. Néanmoins, Skyward s’est toujours tenu éloigné du côté dark très en vogue dans les comics actuels, ce qui en fait presque une exception !
Les dessins de Lee Garbett soutenus par les couleurs d’Antonio Fabela accentuent cette ambiance positive. Le dessinateur possède une vraie régularité et sait parfaitement exploiter les idées du scénariste avec des designs inventifs. Certaines double-pages sont particulièrement belles. Les couleurs chaudes valorisent les dessins de Lee Garbett tout en donnat une vraie identité au titre.
Au final, Skyward a mis en avant un personnage féminin courageux, déterminé et aux valeurs bien assises. Un titre de SF tout public et frais, ça change !