Voilà un an que le dernier Comix Stories VO est sorti ! Le nombre conséquent de lectures récentes nous invite à y retourner ! De l’indé, essentiellement mais pas que !
Hellblazzer : Rise & Fall #3
Ce troisième épisode clôt la série parue dans le Black Label ! Tom Taylor a, au final, proposé une histoire très agréable à suivre, qui a bien cerné le personnage de John Constantine, malin, roublard et touchant. Le scénariste a su également trouver un juste équilibre entre humour et enjeux, amenant un soupçon de critique sociale, chère à Constantine. La série s’appuie enfin sur un Darick Robertson en grande forme et pour lequel John Constantine semble être une évidence tant il maitrise graphiquement le personnage. Une mini-série très recommandable mais pas un indispensable de Hellblazer !
Something is killing the children #14
Naïvement, on était resté sur une série en 15 épisodes et la fin approchant, on a mis les bouchées doubles pour rattraper le retard ! Mais en fait, non, ce n’est pas la fin. Un nouvel arc débutera en mai avec pour objectif de raconter les origines d’Erica. Ca sent effectivement le rajout en raison du succès de la série. Alors ce numéro #14 ? La tension est sérieusement montée tout au long de l’arc, même si certains épisodes furent rapides à lire. Ce dernier épisode est excellent, l’odeur du sang monte aux narines du lecteur et les surprises ont été conséquentes. La conclusion de l’arc devrait être dure pour les personnages. Werther Dell’Edera et Miguel Muerto assurent toujours à la partie graphique.
Rorschach #4 
Chaque épisode peut quasiment se prendre comme un petit one-shot qui sert de morceau au puzzle que construit Tom King. Son écriture, dépourvue de ses tics habituels, est très efficace, raconte beaucoup de choses sur les personnages et bénéficie de la narration graphique superbe de Jorge Fornes. L’artiste espagnol n’a sans doute jamais été aussi bon. Sa mise en page et l’ambiance 70’s qu’il donne à la série fonctionnent parfaitement. Les couleurs de Dave Stewart rajoutent une couche à cet aspect old school. Ce numéro #4 développe le personnage de The Kid qui révèle de nombreuses surprises sur sa psychologie. Encore un excellent épisode.
Stillwater #5
Stillwater maintient le cap avec ce nouvel épisode qui atteint un point de non retour pour la communauté. Difficile de savoir dans quelle direction Chip Zdarsky va orienter sa série. Cela reste très agréable à lire et Ramon K Perez et Mike Spicer assurent aux dessins.
Swamp Thing #2
En l’espace de deux épisodes, Ram V a construit un univers riche et plein de potentiel. Certes, un nouveau personnage, apparu dans le premier épisode, n’a finalement qu’un rôle mineur par la suite et, brièveté oblige, le scénariste est contraint de clore son intrigue un peu vite mais cela augure du très bon pour sa reprise de Swamp Thing en série régulière dès la semaine prochaine ! Mike Perkins et Mike Spicer proposent une partie graphique aux petits oignons ! On retrouve tout ce petit monde dans le Swamp Thing #1 !
Venom #32-33 / King in black #3
King in Black est l’Event Block Buster par excellence avec ses qualités et ses défauts. Donny Cates implique bien l’univers Marvel dans sa globalité et fournit le quota d’action réglementaire (et même peut-être un peu plus…). Néanmoins, l’histoire avance petitement et de façon irrégulière en fonction des épisodes. Et les Tie-ins Venom, s’ils explorent le rôle d’Eddie Brock, s’avèrent également de qualité et de pertinence aléatoires…Quand en plus, Ryan Stegman est juste très bon mais pas stratosphérique…Sympa donc mais on est loin d’Absolute Carnage !
Daredevil #26
Il le fallait bien….Daredevil est aussi impacté par King in Black. Et si Chip Zdarsky sait se sortir de cette ornière, cela reste toutefois un épisode moyen. L’histoire globale est un peu à l’arrêt et l’impact de l’Event se traduit par un cliffhanger fun mais qui ne cadre pas trop avec l’ambiance sombre de la série. Néanmoins, il probable que le scénariste utilise cet Event pour faire sortir Daredevil de ses soucis…
The Department of thruth #5
Graphiquement toujours halluciné et hallucinant, The Department of truth nécessite une implication totale de la part du lecteur qui n’a pas le droit d’avoir un coup de moins bien lors de sa lecture au risque d’être sérieusement perdu. James Tynion IV gère la tension autour de Cole Turner qui se retrouve en plein doute, le lecteur avec lui. Toujours aussi agréable.
Post Americana #2
Ce numéro impose le caractère fun et déjanté de la série ! Pour le moment moins développée que ne l’était Maestros, Post Americana montre un Steve Skroce qui s’amuse tant avec le scénario que graphiquement. Des cannibales à gogo qui organisent un festival, un humour bien noir et de l’action sont au programme. Le dessin est fouillé et dynamique, cela reste un des points forts de la série !