Suite au rachat par Disney de la Fox en 2019, c’est donc Marvel qui a récupéré les droits d’Alien et Predator. Prenant la suite de Dark Horse, la Maison des Idées a donc lancé une série régulière sur le xénomorphe en 2021, s’intégrant dans la continuité des films.
Aujourd’hui, la première série s’est terminée, et une deuxième a déjà commencé fin 2023, dont nous parlerons plus tard.
C’est donc de la première série Marvel dont nous allons parler ici. Au scénario, nous retrouvons Phillip Kennedy Johnson (Superman..), et au dessin, Salvador Larroca (X-Men, Dark Vador..)
Covenant aurait dû lire un peu plus…
Disons le clairement, ce tome 1 est loin d’être parfait. Néanmoins, les fans du xénomorphe seront ravis de retrouver cette ambiance particulière parfaitement retranscrite dans ce comics. Prenant place après le troisième film, soit 70 ans après que cette chère Ripley découvre l’Alien, Kennedy s’attache à garder ce qui a fait le succès cinématographique.
On retrouve donc un scénario pas vraiment original, mais assez efficace comme point d’entrée. Une station orbitale, Wayland-Yutani qui fait des expériences pas joli joli sur des œufs bizarres, un « héros » badass mais avec de légers problèmes familiaux.. Tout est là. Un personnage emblématique fait même son retour, parfaitement dessiné par Larroca. A la manière d’un Prometheus, on a même quelques innovations, des phénotypes particuliers notamment. Quoi qu’il en soit, on ne s’ennuie pas à la lecture de ce premier tome. L’action est présente, on se prend au jeu. L’horreur, sublimée par les dessins de Larroca et les couleurs de Guru-eFX, ressort assez bien, notamment lorsqu’un Alien est présenté, bave aux lèvres, derrière sa proie.
Une série qui se repose un peu trop sur ses acquis
Si ce tome propose une expérience plaisante, notamment pour les fans, les autres pourront y trouver des défauts assez rédhibitoires. Le style graphique notamment. Les dessins de Larroca ont toujours cette sorte de rigidité, et peut déplaire. Si l’on a vanté les mérites de l’écriture tout à l’heure, il faut cependant reconnaître que si l’on est pas particulièrement adepte des films, c’est assez lourd. Peu d’originalité, certains raccourcis scénaristes beaucoup trop criants… Des cliffhangers qui n’en sont pas vraiment, tant ils sont prévisibles. On a aussi du mal à s’attacher aux personnages, légèrement clichés.
L’arc se conclut donc avec le sentiment de ne pas avoir appris grand chose.
Voilà qui conclut cette brève review du tome 1 Alien, Les Liens du Sang ! On se retrouve donc prochainement pour la suite, qui, sans spoiler, est beaucoup plus intéressant ! Il ne faut pas oublier que ce tome est surtout un point d’entrée, et qu’il fait parfaitement ce pourquoi il a été écrit.