Antépénultième volume de la collection Batman One Bad Day , Catwoman est l’œuvre de G. Willow Wilson et Jamie McKelvie.
Lorsqu’elle était adolescente, Selina Kyle vit sa mère devoir se résoudre à vendre une broche de famille à un préteur sur gages peu scrupuleux. Lorsqu’elle apprend des années après que ce bijou est d’une valeur inestimable, elle n’a qu’une idée en tête : la récupérer à tout prix !
A l’instar de nombre de titres de la collection One Bad Day, le Catwoman de G. Willow Wilson raconte en 60 pages une histoire qui aurait pu être racontée en moitié moins de feuillets. La trame proposée, qui ne s’égare jamais des sentiers balisés de la chapardeuse, ne surprend pas et se fait très décompressée. Si la caractérisation de Selina Kyle et les relations qu’elle entretient avec ses porches sont plutôt bien écrites, cela ne constitue pas un matériel suffisant pour remplir 60 pages et passionner le lecteur ! D’autant que le postulat de la collection qui vise à s’inspirer de Killing Joke et donc de mettre en scène une journée où tout bascule semble avoir échappé à la scénariste.
Le volume bénéficie heureusement de l’art de Jamie McKelvin qui gratifie ses planches de son trait doux et rond tout en n’oubliant pas d’être dynamique dans ses compositions ! En un nombre assez réduit de cases par page, l’artiste met l’accent sur les angles de vue et l’expressivité de ses personnages pour offrir quelques jolis moments d’émotion. Son dessin subtile se part de teintes chaleureuses sur lesquelles l’artiste travaille ses ombres. C’est sublime !
La sublime partie graphique de Jamie McKelvin ne fait pas oublier le manque d’originalité et la décompression de l’histoire proposée par G. Willow Wilson, faisant de ce Catwoman simplement un bel objet à regarder !